lunes, 27 de abril de 2009

Hoy cocinamos…Aujourd’hui on cuisine…

Mandamos a las nenas a buscar agua, fácil !
On a envoyé les filles chercher de l’eau, facile!


Los hombres colaboran…..controlan.
Les hommes participent… Ils surveillent.



Después juntamos un poco de leña, nada complicado!
Après on a ramasse un peu de bois, rien de compliqué!



Ponemos en marcha el fuego y ya casi esta!
On a mis en route le feu et c’est presque prêt !

Fácil no?
Facile, non?


Si llueve, podemos ir a la cocina de lujo para protegernos de la lluvia.
S’il pleut, on peut aller à la cuisine de luxe pour nous protéger de la pluie.



Nada mal, no? Fácil y cómodo!
Ce n’est pas mal , non? Facile et pratique!
Y después…….et après…..

Como lo dice la tradición, los niños aparte….
Comme la tradition le dit, les enfants à part….



Buen provecho !!!!! Bon appétit !!!!!

viernes, 17 de abril de 2009

Tierra de camellos, pasos de gigante, miradas de Allah !



Esta historia comienza mucho antes, pero recién nos encontramos con el amigo de jorobas, para su suerte lleva agua, para la nuestra, unas botellas quedan, pero el camino es el mismo. Entre la arena, el sol no perdona, sus 50 grados se hacen sentir, como si la estación seca estuviera ya, todavía falta un poco para entrar en ella. El nos saca ventaja, no necesita crema solar, nosotros le damos miedo, tanto a él como a su jinete. Desde lejos las miradas se cruzan, un gesto de amistad con una mano en alto y una brisa caliente, como soplido de dragón, nos recuerda que estamos juntos sobre tierras de camellos y dromedarios, miradas de Allah !
Nos dirigíamos a Dagassenou, pueblo que esta enclavado cerca de la frontera con Senegal, por destino o porque en verdad no hay nada, migrantes de naturaleza.
Bueno el camino es largo, así que seguimos adelante,….


Terre de chameaux, pas de géant, regards d’Allah !

Cette histoire a commencé il y a déjà quelque temps, mais, c’est aujourd’hui, pour la première fois, que nous apercevons l’ami à bosses ; par chance pour lui, l’eau est présente en lui, par chance pour nous, il nous reste quelques bouteilles, mais le chemin est le même. Au milieu du sable, le soleil ne pardonne pas, ses 50 degrés se font sentir, comme si la saison sèche était déjà là, mais il reste encore quelques semaines avant d’y rentrer complètement. Lui, il a un avantage sur nous, il n’a pas besoin de crème solaire ; nous lui faisons peur, autant à lui qu’à son cavalier. De loin, les regards se croisent, la main levée en signe d’amitié et une brise chaude, comme un souffle de dragon, nous rappellent que nous sommes sur la terre des chameaux et des dromadaires, regards d’Allah !
Nous allons à Dagassenou, un village enclavé près de la frontière du Sénégal, par nature ou parce que réellement il n’y a rien, ce sont des migrants.
Bon, le chemin est encore long, nous devons continuer…